Conséquences économiques de la guerre de gaza dans la région MENA
L’atuelle agression israélienne sur Gaza entre dans son cinquième mois et s’est soldée par de tragiques pertes de vies humaines : plus de 30 000 morts, plus de 70 000 blessés et des milliers de disparus sous les décombres ou dont on ignore le sort. Les attaques – bombardements, opérations terrestres et siège de l’ensemble de la population – ont entraîné des niveaux catastrophiques d’insécurité alimentaire aiguë dans toute la Bande de Gaza. Près de 85 % de la population (1,9 millions de personnes) a été déplacée. Nombre de ces habitants ont dû changer d’endroit à plusieurs reprises et se concentrent actuellement sur une zone géographique qui réduit comme peau de chagrin. On calcule qu’entre le 24 novembre et le 7 décembre plus de 90 % de la population de la Bande de Gaza (quelque 2,08 millions de personnes) affrontait un niveau élevé d’insécurité alimentaire aiguë.
Par-delà la crise humanitaire immédiate, l’interminable conflit a eu de lourdes conséquences économiques qui ont non seulement nui à la Palestine, mais ont eu des répercussions sur toute la région du Moyen-Orient et le nord de l’Afrique (MENA d’après son acronyme anglais).
Cet article vise à explorer les multiples ramifications économiques de l’agression israélienne en se penchant sur ses répercussions pour la Palestine, en particulier, et la région MENA, en général. L’un des aspects essentiels de cette analyse porte sur les dynamiques interconnectées de l’insécurité alimentaire, la pénurie d’énergie, l’interruption du commerce et les crises récentes de la dette, qui se conjuguent pour aggraver les défis économiques que doivent relever les populations concernées. Plus encore, le conflit persistant présente d’importantes ramifications politiques, qui exercent une pression sur les gouvernements et les systèmes politiques de toute la région.
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