Vers une éducation pour lutter contre la fuite de cerveaux: le cas égyptien

Les jeunes de la région MENA sont concentrés dans le secteur informel et ont des emplois temporaires. C’est ce qui a provoqué une fuite de cerveaux

Heba Nassar

Bien que le Moyen-Orient (sauf les pays du Golfe) ait un excédent de main-d’œuvre, le manque de connexion entre le système éducatif et le marché du travail est un grave problème qui se traduit par des taux de chômage relativement hauts dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) en général et spécialement parmi les diplômés de l’enseignement supérieur. En 2014, plus d’un tiers des chômeurs (entre 31,7 % et 40 %) était des diplômés universitaires.

Les jeunes n’ont pas acquis les compétences professionnelles demandées sur le marché du travail et il leur manque une formation pratique. Ils sont concentrés dans le secteur informel et, en général, ils ont des emplois temporaires. Il leur est impossible d’accéder aux ressources comme les terres, les compétences, les connaissances, les capitaux et les réseaux sociaux ainsi qu’aux institutions, aux marchés et aux services publics.

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