Co-édition avec Estudios de Política Exterior
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Action climatique dans la région MENA : promesses, espoirs et grands mots

Mahmoud Abouelnaga
Chercheur de Solutions au Center for Climate and Energy Solutions (C2ES) à Washington, DC.
(Photo by Abdullah Dogan/Anadolu Agency via Getty Images)

 Alors que l’Égypte et les Émirats arabes unis (EAU) se préparent à accueillir les deux prochaines conférences des Nations unies sur les changements climatiques (COP), tous les regards se tournent vers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA), pour voir comment ces sommets peuvent accélérer l’action climatique et créer une feuille de route régionale pour la transition vers une énergie propre. La COP est accom­pagnée de grands espoirs de faire du changement clima­tique une priorité de l’agenda politique régional, étant donné son effet multiplicateur sur de nombreux pro­blèmes, qui frappent déjà les pays de la région MENA. Ces espoirs sont mêlés à la crainte que les discussions sur le climat ne soient que de grands mots à l’occasion de la rencontre et qu’elles se diluent ensuite parmi les autres défis auxquels la région est confrontée.

Ce n’est pas la première fois que la COP intervient dans la région. Le Maroc l’a accueillie deux fois – en 2001 et 2016 – et le Qatar l’a également accueillie en 2012. Cependant, le moment actuel est différent. La région MENA est enfin prête à engager des discussions sérieuses sur la gestion de la transition vers une éner­gie propre, la préparation aux risques liés au climat et l’intensification des efforts régionaux pour atténuer le changement climatique.

Progrès dans la région MENA

Bien qu’en général, les pays de la région soient dépen­dants des combustibles fossiles, la situation varie forte­ment d’un pays à l’autre, ce qui rend encore plus difficile l’adoption d’une stratégie régionale de transition éner­gétique. Par exemple, les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) sont riches en ces ressources, et leurs économies dépendent de leur exportation. D’autres, comme la Jordanie, le Liban, la Tunisie et le Maroc, sont fortement dépendants des importations de cette source d’énergie. Toutefois, certains progrès régionaux ont été réalisés dans le cadre de projets d’énergie renouvelable, d’engagements climatiques – connus sous le nom de « Contributions déterminées au niveau national » (CDN) – et d’autres initiatives liées au climat.

Un récent rapport du Global Energy Monitor sou­lignait que d’ici 2030, les pays de la région MENA sont en passe de multiplier par plus de cinq leur capacité de production d’énergie renouvelable (GEM, 2022). Ils ont également réalisé quelques efforts sur le front de l’adaptation au changement climatique, mais doivent encore accélérer le rythme pour contribuer de façon si­gnificative à l’action climatique dans la région. Bien que le degré de progression varie d’un pays à l’autre, trois pays se distinguent : l’Égypte, les EAU et le Maroc.

  • Égypte

En juillet 2022, l’Égypte a soumis son premier rap­port actualisé sur les CDN au secrétariat de la Conven­tion-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Le rapport comprend des engagements visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans différents secteurs d’ici 2030 : 33 % dans le secteur de l’électricité, 65 % dans le secteur du pétrole et du gaz et 7 % dans le secteur des transports par rap­ port aux scénarios de « maintien du statu quo ». Ce do­cument représente une avancée importante comparé au premier, qui ne comportait aucun objectif quantifié de réduction des émissions. Toutefois, les objectifs envisa­gés sont conditionnés à une aide financière internatio­nale de 246 milliards de dollars (196 milliards pour les interventions d’atténuation et 50 milliards pour celles d’adaptation).

À ce jour, les efforts de l’Égypte se sont concentrés sur l’augmentation de la capacité de production d’éner­gie renouvelable, l’amélioration de l’efficacité éner­gétique et l’exploration de l’application de nouvelles technologies propres. En 2016, le pays a adopté la Stra­tégie intégrée pour l’énergie durable pour 2035 (ISES 2035), qui fixe l’objectif d’atteindre le 42 % d’énergies renouvelables dans la production totale d’électricité d’ici cette année-là. Les énergies solaire et éolienne devraient représenter respectivement 26 % et 14%, et l’énergie hydraulique 2 % de la production totale d’élec­tricité (NREA, 2016).

En 2019, l’Égypte a augmenté sa capacité photovol­taïque avec l’achèvement du parc solaire de Benban à Assouan. Avec 1,48 gigawatt, la centrale constitue l’une des plus grandes installations solaires au monde. Elle a coûté quatre milliards d’euros et a été financée par la BERD, la Société financière internationale (IFC) et d’autres institutions financières internationales. La Société égyptienne de transport de l’électricité a lancé des accords d’achat d’électricité (AAE) dans le cadre du programme de Tarif de rachat (TR) du pays. Le pro­gramme TR est un outil politique fondamental qui mo­bilise les capitaux et l’expertise du secteur privé pour soutenir l’objectif de l’Égypte en matière d’énergies renouvelables. Le TR permet aux producteurs de celle-ci de recevoir un prix fixe garanti par le gouvernement pour l’électricité qu’ils produisent et introduisent dans le réseau. En matière d’énergie éolienne, l’Égypte est en tête de la région MENA avec une capacité installée de 1,64 gigawatt.

Depuis 2012, le pays a lancé deux Plans nationaux d’action pour l’efficacité énergétique (PNAEE) qui com­prennent des mesures visant à réduire la quantité d’éner­gie nécessaire au fonctionnement de différents secteurs. Sur le plan réglementaire, il a adopté la Loi 87/2015 sur l’électricité, qui contient des dispositions en faveur d’une utilisation plus efficace de l’énergie. La loi et ses règle­ments d’application imposent aux sociétés de transport et de distribution d’électricité de connecter les unités de cogénération, lorsque l’excédent d’énergie est ache­té à ces unités. Elle a également intégré des exigences concernant les normes d’efficacité énergétique et le pro­gramme d’étiquetage des appareils électriques.

L’Égypte a récemment étudié la possibilité de deve­nir un centre régional de production d’hydrogène vert. Cette source d’énergie suscite un intérêt international croissant, en tant que pilier important de la transition énergétique. L’hydrogène vert désigne l’hydrogène pro­duit par électrolyse de l’eau à partir d’électricité renou­velable, un processus qui sépare l’hydrogène de l’oxygène au moyen d’un courant électrique. L’hydrogène peut également être produit à partir du gaz naturel par refor­mage du méthane à la vapeur (RMV). Ce procédé, le plus utilisé aujourd’hui, génère d’importantes émissions de CO2. Actuellement, l’hydrogène vert coûte plus de deux fois plus cher que celui obtenu par RMV. Cependant, les ressources renouvelables abondantes et bon marché de l’Égypte et les infrastructures existantes, qui peuvent être adaptées à la production d’hydrogène vert, signifient que le pays est bien placé pour prendre une position de leader dans le développement de cette industrie. En août 2022, l’Égypte a signé sept protocoles d’accord pour lancer des projets pilotes de production de cette source d’énergie, avec un investissement total de 7,4 milliards de dollars, au cours des quatre prochaines années.

Région MENA : capacité éolienne et solaire opérationnelle (MW)

Source : Global Energy Monitor, 2022. Graphique : Adriana Exeni
  • Émirats arabes unis

L’année dernière, les EAU ont annoncé leur ferme intention de parvenir à des émissions nettes nulles d’ici 2050, devenant ainsi le premier pays de la région MENA à s’engager en ce sens. Cela inclut l’investis­sement de près de 163 milliards de dollars, dans des projets d’énergie propre au cours des trois prochaines décennies. Les EAU ont également été le premier pays du CCG à signer l’Accord de Paris.

Au cours des 15 dernières années, les EAU se sont efforcés de diversifier leur bouquet énergétique, afin de mieux se préparer à la transition énergétique. Jusqu’à présent, ils ont investi plus de 40 milliards de dollars pour soutenir des projets d’énergie propre, non seu­lement au niveau national, mais aussi dans plus de 40 pays dans le monde, avec près de 17 milliards de dollars dans des initiatives liées aux énergies renouvelables (UAE Environment and Energy Portal, 2022).

En 2017, le pays a dévoilé sa Stratégie énergétique pour 2050, qui vise à diversifier ses sources d’appro­visionnement et à améliorer l’efficacité énergétique. La stratégie prévoit de porter le pourcentage d’énergie propre à 50 % du bouquet énergétique (44 % provenant de sources renouvelables et 6 % de centrales nucléaires) d’ici à 2050, ce qui réduirait de 70 % l’empreinte car­bone de la production d’électricité. Il est également proposé d’augmenter l’efficacité énergétique de 40 %.

Dans le cadre de la Stratégie énergétique pour 2050, les EAU ont lancé en 2021 l’exploitation commerciale de l’unité 1 de la centrale nucléaire de Barakah, deve­nant ainsi le premier pays de la région MENA à utili­ser l’énergie nucléaire pour produire de l’électricité. En mars 2022, le projet a été étendu avec la mise en service de l’unité 2, portant la capacité totale de la centrale à 2,8 gigawatts. Lorsque les quatre unités seront terminées, la centrale devrait couvrir jusqu’à 25 % des besoins en électricité du pays (WAM, 2022).

Les EAU disposent actuellement de la plus grande capacité photovoltaïque opérationnelle de la région, avec une capacité solaire de 2,6 gigawatts. Ce statut de­vrait se consolider lorsque le projet solaire d’Al Dhafra sera mis en service dans le courant de l’année. La cen­trale fournira de l’électricité à environ 160 000 foyers. Il offrira également l’un des tarifs solaires les plus com­pétitifs, probablement le moins cher du monde, à 4,97 dirhams par kilowattheure (0,0135 dollars), contre une moyenne mondiale de 0,048 dollars par kilowattheure (IRENA, 2021).

Avec une planification et une mise en oeuvre appropriées, la région MENA peut devenir un exportateur majeur d’énergie propre vers l’Europe et d’autres marchés



En tant que grand producteur de pétrole, il est es­sentiel pour les EAU de réduire l’intensité en carbone de leur activité productive. Le pays s’est donc concentré sur l’application de technologies de captage et stockage de carbone, comme réponse au problème des émissions provenant de la production continue de combustibles fossiles, et dans le but de les étendre aux secteurs dif­ficiles à décarboniser, comme l’acier et l’industrie chimique. Les EAU disposent déjà de la seule installa­tion opérationnelle de captage et stockage de CO2 de la région : l’usine d’Al Reyadah, qui a la capacité de capter 800 000 tonnes de dioxyde de carbone par an. Le pays prévoit de porter sa capacité à cinq millions de tonnes de CO2, d’ici 2030.

De plus, les EAU ont soutenu le développement de multiples projets de production d’hydrogène dans le pays et à l’étranger, dans le cadre de leur Feuille de route pour le leadership en matière d’hydrogène. Ces projets portent à la fois sur l’hydrogène vert produit et sur l’hydrogène bleu, obtenu en utilisant du gaz naturel en combinaison avec le captage et le stockage du car­bone. Cette feuille de route aidera les EAU à réaliser leur objectif, qui est de détenir 25 % du marché mondial de l’hydrogène à faible teneur en carbone, d’ici 2030.

  • Maroc

L’économie marocaine est fortement dépendante des activités sensibles au climat, telles que l’agricultu­re, la pêche et le tourisme. Ces secteurs emploient plus d’un tiers de la main-d’oeuvre marocaine (Haut Com­missariat au Plan, 2022) et contribuent à près de 20 % du PIB du pays (Banque mondiale, 2022). Face à ces défis, le Maroc a décidé, très tôt, de devenir un leader régional en matière de politique climatique, avec des actions à différents niveaux, visant à faire avancer son programme d’atténuation et d’adaptation.

Le Maroc a participé aux négociations internatio­nales sur le climat et a été le premier pays de la région MENA à accueillir une COP, qui s’est tenue en 2001 à Marrakech. Depuis lors, il a entrepris un certain nombre d’initiatives qui en ont fait un exemple d’action clima­tique, notamment en raison de sa très faible contribu­tion – 0,19 % – aux émissions mondiales de dioxyde de carbone (Global Carbon Project, 2020). Parmi ces initiatives figure la promulgation de la Loi 13-09 sur le développement des énergies renouvelables, qui a été déterminante pour faire passer le pourcentage d’éner­gies renouvelables dans la capacité totale installée de 4 % en 2009 à 37 % en 2021 (Ministère de la transition énergétique et du développement durable, 2022). Bien que ce résultat soit légèrement en deçà de l’objectif am­bitieux fixé en 2009 pour 2020, à savoir atteindre 42 % d’énergie renouvelable par rapport à la capacité totale installée, il représente néanmoins une avancée majeure. En 2015, le Maroc s’est engagé à porter le pourcentage d’énergies renouvelables à 52 % de la capacité totale installée en 15 ans (en 2030), dont 20 % d’énergie so­laire, 20 % d’énergie éolienne et 12 % d’énergie hydrau­lique.

Le Maroc a également été l’un des premiers pays à concevoir un programme national d’action pour le cli­mat, contenu dans son Plan national de lutte contre le réchauffement climatique de 2009, révisé en 2019 pour devenir le Plan climat national, à l’horizon 2030. Le programme d’action repose sur cinq piliers principaux : établir une meilleure gouvernance climatique, dévelop­per la capacité d’adaptation face aux menaces clima­tiques, accélérer la transition vers une économie à faible émission de carbone, impliquer les autorités régionales dans la conception d’une stratégie climatique et encou­rager le renforcement des capacités locales.

En 2021, le Maroc a mis à jour ses CDN et a accru son objectif de réduction des émissions pour 2030 de 42 % à 45,5 % par rapport « au maintien du statu quo ». Contrairement à l’Égypte, 18,3 % de la réduction est inconditionnelle ; les 27,2 % restants sont conditionnés par le soutien international disponible, par le biais des nouveaux mécanismes de financement climatique.

Aux initiatives menées par le Maroc dans le sec­teur de l’énergie, qui comprennent le plus grand projet d’énergie solaire thermique à concentration du monde – le complexe de Noor Ouarzazate – s’ajoute désormais l’objectif de contrôler les émissions du secteur indus­triel. Le plan d’atténuation inclus dans les CDN actua­lisées comprend des technologies innovantes, telles que le captage et stockage de carbone (CSC) pour réduire les émissions des industries, dont l’effet polluant est difficile à atténuer, comme le ciment ou les phosphates. L’intention du Maroc est de parvenir à un développe­ment durable dans différents secteurs, tout en construi­sant une économie à faible émission de carbone.

Défis qui exigent une attention particulière

Bien que les pays de la région MENA aient fait quelques progrès, ils n’ont pas accordé une attention suffisante à l’amélioration de leurs mesures d’adaptation, pour ac­croître leur résilience aux effets du changement clima­tique. Cela est dû en partie au fait que seule une petite partie des fonds disponibles est consacrée aux projets d’adaptation (OCDE, 2021). Pour cette raison, on peut s’attendre à ce que l’adaptation soit un sujet central de la COP27, qui aura lieu à Charm el-Cheikh, puisque les pays en développement chercheront à faire que les pays développés respectent l’engagement qu’ils ont pris l’année dernière à Glasgow de fournir 40 milliards de dollars par an pour financer l’adaptation. Toutefois, le niveau actuel de financement, et même les nouveaux arrangements financiers, ne sont pas en voie d’atteindre cet objectif (IIED, 2022). De plus, dans la région, ces projets d’adaptation sont souvent réalisés sans néces­sairement impliquer les communautés locales, dont les moyens de subsistance seraient directement affectés.

Malgré la mise en oeuvre de projets d’énergie renou­velable à grande échelle, la plupart des pays continuent de dépendre des combustibles fossiles. Par exemple, les EAU prévoient d’avoir recours au charbon pour fournir 12 % de leur électricité, d’ici 2050. L’Égypte a récem­ment suspendu ses centrales électriques alimentées au gaz naturel et s’est tournée vers des centrales alimen­tées au fioul, un combustible plus polluant, afin d’expor­ter du gaz et profiter de la hausse des prix provoquée par l’invasion russe en Ukraine.

La région MENA est confrontée à de multiples pro­blèmes économiques, sociaux et politiques qui peuvent facilement amener la population à minimiser les consé­quences futures du changement climatique. Ces pertur­bations devraient augmenter en gravité et en fréquence, avec des répercussions directes sur la sécurité hydrique et alimentaire de la région. Il est nécessaire de sensibi­liser le public à la crise climatique et à ses effets, à la jus­tice climatique et aux moyens d’assurer une transition énergétique équitable.

Alors que les pays de la région MENA s’efforcent de développer leur action climatique, les systèmes de gou­vernement et les capacités institutionnelles constituent des contraintes importantes. Les deux tiers de leur po­pulation vivant dans des zones urbaines, les gouverne­ments devraient se concentrer sur le développement des capacités municipales dans les grandes villes, où les taux de pollution sont les plus élevés et où la prépara­tion au changement climatique est inadéquate.

Tirer le meilleur parti des sommets

Maintenant que les préparatifs sont en cours pour la COP27 et la COP28 en Égypte et aux EAU, la région MENA a une occasion sans précédent de profiter de l’élan actuel et de s’orienter vers un avenir à faible émis­sion de carbone. Les pays de la région MENA doivent aligner leurs priorités en matière de transition énergé­tique sur un programme de développement économique durable, qui ne surcharge pas leurs ménages déjà acca­blés. Les gouvernements doivent également prendre des mesures pour impliquer la société civile dans le dévelop­pement des plans d’action climatique, en particulier lors­qu’ils impliquent des mesures qui touchent les moyens de subsistance des communautés locales.

Il est également nécessaire de coordonner les ef­forts régionaux liés à la réalisation de projets d’énergie propre à grande échelle (par exemple, solaire, éolienne, hydrogène vert). Avec une planification et une mise en oeuvre appropriées, la région MENA peut devenir un exportateur majeur d’énergie propre vers l’Europe et d’autres marchés. Dans le même temps, les entreprises de la région doivent accroître leurs exigences en matière de climat afin de se conformer aux objectifs nationaux et internationaux. Il s’agit d’une condition essentielle pour que de nombreux secteurs productifs d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient restent compétitifs sur les marchés mondiaux qui, selon les prévisions, devraient adopter des normes d’émission plus strictes (comme le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’Union européenne).

Afin d’attirer davantage de fonds pour le climat, les gouvernements doivent faire preuve de transparence et de responsabilité dans les projets d’atténuation et d’adaptation en adoptant des mécanismes clairs de mesure, notification et vérification (MNV). Les pays MENA devraient également plaider pour que soit fa­cilité le transfert de technologies à faible émission de carbone vers la région par le biais d’une réforme régle­mentaire, permettant la cession de brevets des pays dé­veloppés.

La région MENA n’a jamais été aussi bien placée pour façonner l’avenir de l’action climatique et ouvrir une voie vers une transition énergétique juste. Les mois à venir donneront une indication du sérieux avec lequel les pays de la région, et du monde entier, prennent la lutte contre le changement climatique, et nous verrons si les espoirs se traduiront par des actions, lorsque les grands mots se seront évanouis./

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