Améliorer la lutte contre l’extrémisme violent dans la région euro-méditerranéenne

6 juin 2018- 7 juin 2018 | Présentation | Anglais
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L’assaut de l’extrémisme violent ébranle la cohésion dans des sociétés culturellement diverses telles qu’en Europe, le Maghreb et le Moyen-Orient. Enrayer cette menace passe notamment par la lutte contre ses causes socio-économiques (inégalités, chômage, discrimination sociale fondée sur des questions religieuses ou ethniques …) et la fin des conflits existants dans la région (Syrie , Irak, Libye …) et à renforcer la coopération euro-méditerranéenne, avec la pleine participation de la société civile et des acteurs locaux, dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent.
 
Celles-ci sont quelques-unes des principales conclusions et recommandations tirées des résultats préliminaires de la nouvelle édition de l’Enquête Euromed, qui s’est concentrée sur l’évaluation de l’impact de l’extrémisme violent sur la stabilité et la sécurité de la Région euro-méditerranéenne, ainsi que dans l’identification des environnements et des facteurs conduisant à la radicalisation, et enfin dans l’évaluation de l’efficacité des politiques et stratégies existantes de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent et en indiquant les priorités des gouvernements et de l’Union européenne.
 
L’enquête a reçu des réponses de 746 experts du monde universitaire et de think tank ainsi que d’acteurs institutionnels, politiques et de la société civile des 43 pays de la région euro-méditerranéenne. L’autre des principales conclusions tirées des réponses des personnes interrogées est que les attentats terroristes ont des effets pervers indirects, tels que saper la cohésion sociale et alimenter l’islamophobie dans les sociétés européennes et dans le sud et l’est de la Méditerranée.
 
Outre la présentation des résultats de l’enquête, l’événement est également l’occasion de discuter des moyens d’améliorer la lutte contre l’extrémisme violent dans la zone euro-méditerranéenne avec des invités tels que le contre-amiral Kamel Akrout, conseiller principal en sécurité nationale auprès du président tunisien. L’objectif est de faire le point sur les initiatives euro-méditerranéennes menées dans ce domaine et d’identifier les problèmes et domaines qui pourraient mériter davantage d’attention et une meilleure coopération.

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