Du Mudawana à la nouvelle Constitution tunisienne

25 mars 2014. À partir de 19:00 | Workshop | IEMed, Barcelona

En 2004, le Maroc a révisé le Mudawana ou code du statut personnel. Cette législation sur la famille au Maroc a incorporé des améliorations significatives aux droits des femmes. Dix ans plus tard et des semaines après que la Tunisie a approuvé la constitution la plus avancée des pays arabes, l’IEMed analyse la situation de l’égalité des sexes au Maghreb.

Cette table ronde avec des membres de la Fondation des Femmes de l’Euroméditerranée fait le point sur le degré d’application de cette législation et les mutations sociales en matière de genre que le pays du Maghreb a connu au cours de la dernière décennie.

Concernant la situation au Maroc, Fouzia Assouli, présidente de la Fédération de la Ligue Démocratique des Femmes (Casablanca), souligne que la nouvelle Constitution approuvée lors d’un référendum dans le pays en 2011, ainsi que la réforme du Mudawana, sont appréciables progrès, mais appelle à davantage de politiques et de campagnes de l’État pour garantir les droits des femmes dans le pays.

De son côté, Soukeina Bouraoui, directrice du Centre des femmes arabes pour la formation et la recherche (Tunis) prévient qu’en Tunisie il y a un risque que les femmes et les jeunes, protagonistes de la révolution de 2011, soient peu impliqués dans les processus électoraux qui ils conduisent à la formation de gouvernements et donc à l’orientation de la transition politique dans le pays.

L’événement réuni également Esther Fouchier, présidente du Forum Femmes Méditerranée (Marseille), Maria-Àngels Roque, directrice de la culture et de la société civile à l’IEMed, et Mohammed Chaib, président de la Fondation Ibn Batuta.

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